La mémoire et la transmission sont au coeur de ce seule-en-scène où dialoguent l’intime et l’universel, les vivants et les morts. Dans les pages d’un cahier d’école noircies par sa mère, Agnès Guignard découvre l’histoire d’Hagop Zournadjian, son grand-père arménien. À la lecture de la trajectoire de cet exilé silencieux, Agnès ressent l’urgence d’interroger sa mère aujourd’hui disparue, de se documenter et finalement d’en faire ce spectacle. À la fin, la vie surgira des cendres.

Au printemps 1915, la population arménienne ottomane est victime d’un génocide soigneusement planifié et exécuté par le parti au pouvoir à l’époque. Baptisé « Medz Yeghern » – le grand crime – ou « Aghet » – la catastrophe – , cet épisode encore trop méconnu a provoqué la mort de plus d’un million de personnes.

Texte, conception et interprétation Agnès Guignard I Mise en scène, dramaturgie Jean-Gabriel Vidal-Vandroy I Son Marc Doutrepont I Lumière Renaud Ceulemans I Scénographie, costumes Claire Farah

Compagnie Basalte

Formée en Belgique au jeu, à la mise en scène et à la dramaturgie, Agnès Guignard a travaillé en Lorraine sous la direction de Laëtitia Pitz (Mevlido appelle Mevlido) et Anne-Margrit Leclerc (Juste la fin du monde).